Lali

6 février 2012

Des vers venus d’Islande 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

La lectrice de l’artiste australienne Steph Chard a pris du temps à sélectionner le recueil destiné aux lectrices des prochains jours. Il est vrai qu’elle avait une idée en tête. Elle tenait à tout prix à choisir un poète qu’elle ne connaissait pas du tout. C’est ainsi qu’elle a ouvert 25 poètes islandais d’aujourd’hui de Thór Stefánsson. Émue par les mots de Matthias Johannessen :

Quand le soleil s’éteint
dans la mer
les étoiles s’éclairent
et la lune

ainsi je nous vois tous deux
pénétrant l’obscur
qui ignore le soir

Trois nouvelles peu convaincantes

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:17

J’aime lire des nouvelles et pas juste parce que j’en écris, mais parce que j’aime cette idée d’un avant et d’un après dont on ne saura rien, de personnages esquissés sans plus, propres au genre. C’est donc toujours ravie que j’ouvre un recueil de nouvelles, autant parce ça me permet de retrouver l’écriture d’un auteur que j’aime ou parce que ça m’autorise de belles découvertes. Mais pas toujours.

C’est ainsi que j’ai croisé La lettre de Chattanika, un recueil de trois nouvelles, de Christiane Rolland Hasler, desquelles je ne retiendrai rien sinon que l’impression d’avoir lu des brouillons malhabiles. « La lettre de Chattanika », qui donne son titre au recueil publié en 2010 aux éditions Rhubarbe que je ne connaissais pas (et que je n’ai pas envie de connaître davantage tant le travail d’édition et de révision a été bâclé), qui n’en finit pas de s’étirer et de vouloir nous expliquer quelque chose qu’on a très vite compris, se révèle de peu d’intérêt. Quant aux deux autres, si elles n’avaient pas été elles aussi longues inutilement, elles auraient peut-être réussi à m’interpeller. Mais l’auteure s’est perdue en route, voulant trop semer de détails qui ennuient plus qu’ils n’éclairent. Et pourtant, la nouvelle qui clôture le recueil aurait pu, si elle avait été plus concise, se révéler fort intéressante avec cette idée que la photographie peut provoquer des catastrophes.

Une fois de plus, bonne volonté et littérature n’auront pas fait bon ménage.

L’imagination de Jonathan

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 14:18

D’aucuns connaissent déjà l’artiste britannique Jonathan Wolstenholme, alors que d’autres n’ont jamais entendu parler de lui. Si ces quelques scènes livresques qu’il a signées vous ont plu autant qu’elles m’ont plu, vous voudrez en voir d’autres. Pour cela, il suffit de suivre le lien.

Le huitième et dernier album

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 11:12

Certains ont reproché au pianiste Alain Lefèvre de se faire un nom en enregistrant certaines pièces du compositeur André Mathieu alors qu’il a, selon ce qu’il affirme et que je veux croire, car je n’ai nulle envie d’entrer dans ce débat, gravé huit CD mettant en vedette Mathieu pour ne pas qu’il sombre dans l’oubli. Le huitième et dernier est sorti au cours de l’automne 2011. Il regroupe Quintette, les quatre mouvements de Chausson et Trio.

Accompagné par le Quatuor Alcan et le violoniste David Lefèvre, voici le pianiste Alain Lefèvre interprétant Trio d’André Mathieu.

Ce que mots vous inspirent 595

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Les proverbes, à force de circuler dans les mémoires, ont souvent pris la forme plus coulante et plus polie du vers, comme les cailloux se lustrent et s’arrondissent à force de rouler dans les flots. (Édouard Fournier)

*toile de John William Waterhouse