Lali

2 décembre 2011

il suffit d’un O

la vie se déplie
la vie se déploie
il suffit d’un O
de ronds dans l’eau
pour lui donner des ailes

(décembre 2011)

*toile de Konstantin Kansky

1 décembre 2011

Quelques jours avec Lionel 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Tu sens monter en toi les souvenirs :
un bleu couleur d’étoile
comme est la foule.

Puis avec la nuit viennent
d’autres nuages qui
te ressemblent.

On entend des cris
du côté des ombres,
des clefs
qui n’ouvrent plus aucune porte.
Peut-être est-ce la lune
avec soi qu’on emporte
au plus loin du temps avec
sa vieille charge de silence
sans trace aveuglément.

Lionel Ray, Entre nuit et soleil

*choix de la lectrice de Daniel F. Gerhartz

Le secret de l’orfèvre

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:16

Et si tout cela était plausible? Et si la vérité n’était pas si loin du fantastique? Et si le fantastique était au cœur de nos vies sans que nous nous en rendions compte? C’est la question qu’on peut se poser quand on pose Le secret de l’orfèvre de l’écrivaine italienne Elia Barceló, après avoir dévoré son roman. Non sans, au cours de la lecture d’un chapitre, avoir regardé derrière soi, après avoir cru entendre des bruits suspects. Non sans se rappeler des impressions de déjà vu, de déjà vécu, quand le narrateur, en retournant sur les lieux de sa jeunesse, se trouve propulsé dans une époque précédant sa propre naissance.

Vous comprendrez que j’ai aimé Le secret de l’orfèvre, roman qui entremêle l’impossible et le plausible, le temps d’une histoire où un homme a peut-être l’occasion de changer le cours de l’histoire en retrouvant celle qu’il a aimée bien des années avant qu’il ne la rencontre. Mais lui est-il possible de faire en sorte de changer de vie alors qu’il n’est pas certain d’être celui dont il a endossé le corps?

Tissé de main de maître, le roman d’Elia Barceló est un bijou du genre. On bascule dans le fantastique sans s’en trouver perturbé le moins du monde tant l’auteure a su créer un climat qui se prête à la chose. Et sitôt qu’on a accepté de se trouver, au même titre que le personnage principal, dans une zone floue et dans une situation inexplicable, on se prend au jeu de cette écriture efficace. Et jusqu’à la dernière page, le lecteur est tenu en haleine. Un livre que je recommande sans aucune hésitation pour le climat et pour l’écriture.

Quand Lang Lang interprète son héros

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 14:43

Pour souligner le 200e anniversaire de naissance de Franz Liszt, le pianiste Lang Lang, qui a remporté son premier concours à l’âge de 11 ans, c’est-à-dire il y a 18 ans, a décidé de se faire plaisir. Il a choisi parmi le répertoire du compositeur qui fait partie de ses préférés les pièces qu’il aimait le plus, afin de les interpréter avec vivacité, émotion et légèreté le temps de l’album Liszt my piano hero. Le résultat : un album enlevant et sensible qui devrait ravir amateurs de Liszt et fans de Lang Lang.

Voici donc Grand Galop chromatique :

Les couleurs de Bruxelles 5

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 10:00

Comme Armando a eu une bonne idée en me cédant quelques-unes de ses photos! Comme ça, j’ai presque l’impression qu’il reste encore des feuilles aux arbres… même si elles sont à Bruxelles!

Ce que mots vous inspirent 548

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Lisez, mais pensez; et ne lisez pas si vous ne voulez pas penser en lisant, et penser après avoir lu. (Alexandre Vinet)

*toile d’Albert André

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