Aura-t-elle le même geste?
Je l’imagine dans quelques heures s’éveillant au cœur de la nuit, toute habillée, le livre à bout de bras, surprise de la situation. Une situation que je connais régulièrement, pourtant.
Parfois, je pars m’allonger, sans intention de dormir, comme c’est sûrement le cas de cette lectrice peinte par un artiste hongrois inconnu et quelques heures plus tard, pour je ne sais quelle raison, je m’éveille au beau milieu de la nuit. Et chaque fois, je tiens le livre serré contre moi, comme si même dans les bras de Morphée, je ne voulais pas perdre ma page. Aura-t-elle le même geste?