Lali

7 novembre 2007

Que ça

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:03

j_damme

Elle n’a rien fait que nous ne faisons tous. Elle a tourné les pages, s’est attachée aux personnges, a imaginé la fin. Ce que tout lecteur fait. Et sûrement aussi s’est-elle un peu transposée dans l’histoire. Un peu. Juste assez pour croire que le personnage féminin allait agir comme elle le ferait, elle. Et puis non. La lectrice de Jutta Damme n’est pas une héroïne de roman, elle n’est qu’une liseuse. Ne sera jamais que ça.

Chacune d’elles

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:06

ja3
ja2
ja1

Pour chacune d’elles, il n’y a qu’un seul trésor dans cette vie. Une lettre d’amour, fort probablement. Une lettre ou même plusieurs.

Et je suis, je le sais, chacune des femmes peintes par Juan Ardohain.

Ce que mots vous inspirent 2

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:01

f_a

L’avantage d’être intelligent, c’est qu’on peut toujours faire l’imbécile, alors que l’inverse est totalement impossible. [Woody Allen]

La phrase n’est pas de lui, mais le vieux sage de Fernando Azcoytia y adhère complètement, lui qui a presque tout vu de la vie et des gens.

À vous de commenter si l’envie vous en prend. Ce que mots vous inspirent est à vous tous les mercredis matins et les commentaires ne seront validés que le mercredi suivant alors qu’une autre citation s’offrira à vos réflexions.

Amusez-vous. La vie peut certains jours être un jeu.

Pas un avertissement mais…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:44

rising

L’histoire est entièrement vraie puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre.
[Boris Vian]

L’écrivain peint par John Rising peut être satisfait. Il n’a pas que fini le livre. Il a trouvé la phrase qu’il mettra en exergue. Celle-là même que j’aurais envie de mettre au-dessus de la plupart de mes textes. Non pas comme un avertissement. Mais comme un clin d’œil.

Pour la mille et unième fois

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:34

schall

Elle le lui a expliqué mille fois. Et elle devra encore le lui expliquer mille fois. Il lui a donné ce que les autres ont pris. C’est pourtant tout simple et c’est ce qui le rend unique.

Elle le lui a expliqué mille fois et ce matin encore, la lectrice de Jean-Frédéric Schall s’apprête à le faire pour la mille et unième fois.

L’arbre du matin 3

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 7:21

arbre du matin 3

Il a suffi de quelques jours et d’un peu de vent pour que se dénude mon arbre du matin. Mais j’aime savoir que j’ai retenu de lui toutes les teintes et que je peux le sortir à loisir de mon album pour illuminer nos journées.

Et me viennent des envies…

Filed under: Ailleurs,Couleurs et textures — Lali @ 7:07

kondakova

Et me viennent des envies de quais, de bouquinistes, comme ça, alors que je contemple le ciel incertain d’un novembre qui débute. Et me viennent des envies de fouiller dans les bacs à la recherche de quelque trésor. Et me vient ce désir de marcher dans ce Paris qui me séduira toujours. Et me vient l’envie d’entrer dans la toile de Liudmila Kondakova, dans quelques mois.

Bien sûr

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:27

pagels

Bien sûr qu’il s’est menti à lui-même avant de lui mentir à elle. Bien sûr qu’il a menti quand il a dit qu’il fallait prendre un peu de distance, parce qu’elle prenait trop de place dans sa tête et que ça le rendait fou. Bien sûr qu’il a dit ça pour qu’elle lui dise Je ne crois pas que tu pourras prendre le large bien longtemps. Bien sûr qu’il s’est menti à lui-même, puisque le lecteur de Laurie Pagels est assis sur ses marches à l’attendre, comme tous les matins.

Pour cette raison primordiale

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:19

konig

Il n’est pas certain qu’elles aient la même vision des choses, qu’il s’agisse de ce qui s’est écrit ou de la vie tout court. Car l’une est souvent plus dure que l’autre face aux événements. Car l’autre s’attendrit plus facilement devant les mêmes. Et pourtant, et malgré tout, pour les lectrices de Leo von König, des blessures presque similaires, des parcours parallèles. Là où l’une est désillusionnée, l’autre rêve encore. Et c’est peut-être pour ça qu’elles s’apprécient autant. Pour cet écart entre elles. Pour les nuances qu’elles s’apportent mutuellement et qui rend l’une moins négative et l’autre plus terre à terre. Et c’est peut-être pour ça, pour cette raison essentielle voire primordiale à l’amitié, ce respect entre elles de la différence, qu’elles s’aiment.

Tant de vies

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 5:57

adt

La lectrice d’Anna Dorothea Therbusch a connu tant de vies. Tant de vies qu’elle a cessé de les compter un jour d’automne. Des vies où les hommes se sont déchirés sous ses yeux. Des vies où on a éteint le regard des enfants. Des vies où pour se protéger, elle est entrée dans le silence. Des vies si nombreuses. Dont elle s’est retirée. Pour que reste gravée cette seule vie qui vaille la peine et dont elle ne dit jamais rien, par pudeur ou pour que personne n’abîme les images qui lui sont chères.

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