Lali

7 mai 2006

Les liseuses de Matisse

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:21

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Je ne savais pas que les lectrices pouvaient être une telle source d’inspiration et pour beaucoup de peintres. Et pourtant, c’est fou tout ce que j’ai pu trouver. Elles sont partout, les lectrices: chez Picasso, chez Renoir, chez Cassatt.

Et chez Matisse, l’homme qui fit scandale pour avoir utilisé du rouge, du vert et du jaune dans le seul visage de la femme au chapeau. Matisse, le chef de file du fauvisme qui allait laisser des traces qu’on retrouvera plus tard chez les expressionnistes allemands et chez les Russes. Matisse et ses toiles découpées.

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Matisse que j’aime décidemment beaucoup.
Et dont les lectrices, toutes différentes les unes des autres, me rejoignent. Deux plongées dans une lecture si profonde que rien ne saurait les déranger; une autre qui tourne les pages d’un magazine, un peu distraitement; et une qui pose, visiblement ennuyée de lire devant l’artiste, préférant le regarder droit dans les yeux que de lui livrer son abandon.

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Ce soir, Matisse est à l’honneur, mais d’autres peintres inspirés par des dévoreuses de livres ou des lectrices passives viendront s’ajouter. Une lectrice amoureuse de la peinture ne pouvait laisser de côté une idée comme ça.

Mon nouveau look

Filed under: Petits plaisirs — Lali @ 16:30

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Elles ne sont pas tout à fait comme ça. Mais elles ont des airs de famille, disons.

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Elles ressemblent un peu plus à celles-ci par la forme.
Avec le vert de mes yeux et du violet. Et je les aime. Ce sont bien les premières lunettes de lecture qui me plaisent depuis mes opérations pour les cataractes. Celles-là, je sens que je ne vais pas les perdre, elles sont vraiment à mon goût. Et même j’aurais envie d’en avoir de toutes les couleurs.

Je n’aurais pas choisi mieux si j’avais été là pour les essayer. Mais c’est ma sœur qui me les a offertes, trouvant que j’avais besoin de changement et d’arborer quelque chose qui me ressemble, et non des lunettes de maîtresse d’école des années 60. Non pas qu’elles ne m’allaient pas, les trois paires que je passe mon temps à chercher, mais, paraît-il, elles ne sont pas moi.

Ma sœur, qui m’habille et me chausse — comme je ne suis pas magasineuse pour cinq cents et que j’y vois là une perte de temps si ce n’est pour fréquenter les disquaires et les libraires — va maintenant s’occuper de la touche finale, semble-t-il. Je ne vais pas me plaindre. Je vais plutôt lui dire que je commence une collection.

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