Une rencontre surréaliste entre Joyce et Proust
C’est ce billet de Tania, il y a quelques mois, qui m’a donné envie de lire La nuit du monde de Patrick Roegiers, dont j’avais tant aimé Le mal du pays il y a près de cinq ans. Une lecture qui m’a emballée et que je m’empresse de vous suggérer sans aucune hésitation.
La nuit du monde qui met en scène la rencontre entre Marcel Proust et Joyce au Ritz à Paris en mai 1921 dans un premier temps, et l’enterrement de Proust dans les dernières pages de ce roman fantaisiste, est un bijou d’écriture où la grande connaissance de ses personnages donne à Roegiers toute la liberté de s’amuser en toute impunité. Ce qu’il fait allègrement au moyen d’énumérations à n’en plus finir et en usant de néologismes plus succulents les uns que les autres et d’un humour bien belge, c’est-à-dire, surréaliste.
Vous l’aurez compris, j’ai dévoré La nuit du monde. Rien de tel pour faire fi du ciel gris que ce livre qui est un bonheur d’inventivité et qui vous fera sourire maintes et maintes fois!
Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».
Rencontré en effet chez Tania j’avais relevé le nom de cet auteur, il faut que je fouille un peu la bibliothèque de ma ville pour me faire une idée, mais vos deux avis pèsent lourd
Comment by Dominique — 28 octobre 2010 @ 3:10