Une odeur perceptible
La lumière se fait absente, comme certains matins d’automne, alors que ça sent déjà l’hiver. Une odeur qu’on a du mal à décrire, mais qui est perceptible. Malgré quelques haies comme aux beaux jours de l’été. Malgré la porte ouverte, parce que pas encore le froid qui glace jusqu’aux os. Elle est là. Et la lectrice de Frederick Carl Frieseke s’en imprègne comme elle le fait des mots qui la touchent. Elle se prépare pour la prochaine saison.
La lectrice de Frederick Carl Frieseke se réjouit même de l’hiver, pas très loin. Elle pourra lire près de la cheminée, sentir l’odeur du bois et regarder les flammes, ces flammes toujours fascinantes lui apportant une douce chaleur et ainsi les mots qui la touchent auront encore une autre saveur.
Comment by Denise Rossetti — 9 novembre 2007 @ 7:35