Une lecture aride
Et parfois, il y a des matins difficiles, des matins qui annoncent des lectures arides qu’on ne pourra contourner, parce que le travail les demande. Et parfois, on fait la tête de la lectrice d’Alfred-Georges Regner sans s’en rendre compte, parce que le passage est ardu, mal écrit ou flou, et qu’il demande une lourde révision pour que l’on puisse donner une quelconque clarté à ces lignes.
Mais elle sait, celle qui lit en ne perdant de vue aucun détail. Elle sait que quand elle aura reconstruit, changé des mots, trouvé de meilleures formulations, le texte sera lisible. Et elle sait que si, en cette minute, le travail lui semble fastidieux par moments, dans quelques heures elle sourira, le travail accompli.
JEUX DE CONSTRUCTION
Tout est question de regard
Démanteler ou déconstruire les murailles
Permet de dévoiler les paysages
De l’absence de danger
Construire ne fait qu’ajouter
Des voiles de béton enfumés
A ceux qui préexistent déjà
La clarté ne s’observe que nue
Effeuilleuse est l’avenue
De tous les déserts brûlants
Où n’est nulle aridité
Sur les ruines fleurissent
De nouvelles végétations
Perce-neige ou edelweiss
Au gré de l’absence de saison
Comment by gmc — 28 février 2007 @ 10:24