Une lectrice de bronze et son livre
Figée dan le bronze pour l’éternité, la lectrice de Yoreno attend peut-être que quelqu’un prenne soin d’elle et la vénère. Ou peut-être est-elle bien ainsi, toute seule, avec le ciel et la terre pour seul décor, les yeux arrêtés sur une page. Ou alors est-elle un mélange des deux, tantôt prête à s’ouvir et la minute d’après à se fermer ? J’aime l’imaginer hésitante, prête à suivre l’inconnu, tant qu’il ne prend pas trop de place et surtout pas celle de son livre.