Un jour où le mot frisquet ne veut rien dire du tout
Il va me falloir m’habiller aussi chaudement, sinon plus, que la lectrice de Frank Duveneck en ce matin où le mot frisquet ne veut rien dire du tout. Il fait un froid qui traverse jusqu’au cœur, ai-je entendu. Je crois que ça veut dire TRÈS froid. Et que ça signifie que de toute la journée je n’aurai jamais chaud puisque la température de mon bureau est maintenue au plus bas et comparable à celle d’un comptoir de produits surgelés depuis lundi. Y aurait-il un savant fou dans le bâtiment qui soit adepte de la cryogénie et qui tranquillement nous prépare aux températures de 150 degrés sous zéro? Je ne vais pas attendre qu’il fasse de moi une Waltdisnette. Je vais plutôt m’habiller comme un oignon et enfiler trois pelures (trois pulls), apporter un grand châle chaud et conserver mes gants s’il le faut… Voilà quand on a un bureau en coin avec deux fenêtres. Plus de lumière, mais plus de froid qui se glisse dans les interstices…