Tableaux poétiques 6
Je n’ai pas osé retirer à la lectrice peinte par Jamie Erfurdt le recueil de Louise de gonzague Pelletier intitulé Cheveu-de-Vénus. Elle semblait tant s’y retrouver qu’elle le tenait très fort, si fort qu’elle en avait les jointures cramoisies. Et tandis que je la laisser partir, j’ai copié pour nous ce poème qui l’avait bouleversée :
Me peigner de parcelles d’amour,
des oscillations sur ma poitrine.
Je ne saurai jamais
m’arracher à l’avidité?
Tu m’entailles, arbre d’un chant.