Si seule
Et parfois, il lui arrive d’ouvrir un livre, non pas parce qu’elle est assoiffée de mots, ni parce que le livre commencé est passionnant, mais juste parce qu’ainsi elle oublie qu’elle est seule. Si seule.
Mais dès les premières pages parcourues, la lectrice de Lovis Corinth oublie. Il y a tous ces personnages qui ont pris la place. Toute la place. Et elle n’est plus seule, et même, elle ne se rappelle plus qu’elle l’était.
Se sentant si bien ainsi entourée de tous ces personnages, la lectrice ne voit pas le temps passer. En tournant une page, elle se dit, comme la vie est belle.
Sa solitude n’existe plus !
Comment by Denise Rossetti — 28 novembre 2007 @ 10:36