Si je le vois ainsi…
Un autobus, un wagon de métro. Peu importe. Certains discutent, d’autres sommeillent. On perçoit un peu d’ennui chez les personnages peints par Godfrey Ndaba. Enfin, pas tous. Il y en a un qui a tout de même un demi-sourire, un semblant d’enthousiasme. Du moins le vois-je ainsi.
Et si je le vois ainsi, c’est peut-être parce que j’ai un faible pour les lecteurs ou alors ceux qui bouquinent dans les librairies d’occasion, ceux qui aiment glaner ici et là des passages dans les dictionnaires de citations ou les recueils de poésie.
Et si je vois briller les yeux d’un certain lecteur, il est possible que j’aie de l’imagination. Mais peut-être pas tant que ça.
Le personnage au journal a pour habitude de prendre les transports en communs et une fois assis ouvre son journal, comme tous les matins, à sa page favorite, la chronique du jour : comment rester optimiste ? Son demi-sourire vient de là et il se dit, ce n’est pas faux, je vais metre en pratique ce qui est écrit et je me sentirais certainement mieux ainsi je pourrais apporter un peu d’optimisme à d’autres personnes.
Comment by Denise Rossetti — 13 novembre 2007 @ 16:14