Quelques poèmes d’Hubert 2
Estuaire
Ses yeux toujours furent pour moi pareils
aux deux moitiés de la planète bleue,
l’australe avec les feux qui marquent l’horizon,
la boréale aux jardins si babyloniens,
et pour chaque hémisphère ou chaque œil,
au centre de l’iris, une pupille rieuse
qui me rappelle celle qui est tapie
dans l’estuaire où je voudrais ce soir
célébrer son anniversaire.
Hubert Nyssen, Eros in trutina
*choix de la lectrice de William James Glackens
Un estuaire bien intéressant, qui ouvre des horizons, plonge dans le romantisme ou dans « l’Eros in trutina »…ce tableau l’accompagne en douceur et beauté, merci Lali.
Comment by colo — 26 avril 2011 @ 13:28