Lali

25 novembre 2005

Quand Bruges s’appelle Nathalie

Filed under: Mes histoires belges — Lali @ 7:44

bruges

La plus belle ville de Belgique. La Venise du Nord. Tellement de qualificatifs différents pour la désigner.
Mais quel que soit le nom qu’on lui donne, pour moi, elle s’appellera toujours Nathalie.

Nathalie, comme une gamine, toute excitée à l’idée de prendre le train pour la première fois.
Nathalie et ses yeux aussi émerveillés que les miens. Nathalie, avide de tout voir, de tout goûter, de s’imprégner des lieux.
Oui, Bruges s’appellera toujours Nathalie.

C’est à Huy que le périple commence.
La Wallonne et la Québécoise, pour une journée à elles deux, sans contrainte, sans horaire (sauf celui des trains, il faudra bien rentrer), sans obligation, le bonheur, quoi !
Journée qu’elles s’étaient promise sur le net, deux mois plus tôt, sans se connaître beaucoup, mais sentant déjà qu’il allait se passer entre elles quelque chose d’unique. Qu’il fallait sceller par un moment de partage. Et ça a été Bruges.

Les rues, les maisons, les portes, les fenêtres, les gens, cette impression d’avoir franchi le temps, ça ne se décrit pas. Ni ces moments de bavardage sans fin, ponctués de silence aussi confortables.
Peu de gens savent apprécier le silence, encore moins à deux.
Et avec Nath, c’est possible. C’est même bon !

Non, je ne vous décrirai pas Bruges. Non, je ne vous en ferai pas l’éloge.
Bruges est ce que vous voudrez qu’elle soit. Un lieu touristique. Une halte de quelques heures. Un incontournable. Une rencontre. Peu importe.

Pour moi, ce fut une journée exceptionnelle.
Repas gastronomique. Petite virée en bateau dans les canaux. La dentelle. Franchir les portes d’une église, non pour y prier, mais pour s’imprégner du silence, de l’atmosphère.
Et les fous rires. Et nos yeux si grands, vous n’avez pas idée.

Je savais déjà que je voulais vivre en Belgique. Cette journée a confirmé ce désir.
Et là aussi, c’est quelque chose qui ne s’explique pas.

Ça n’a rien à voir avec l’histoire de l’herbe plus verte ailleurs. Même si d’aucuns le pensent.
C’est ainsi.

Quand Bruges s’appelle Nathalie, la vie s’en trouve changée à jamais.

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