Prince Prout
Issu d’une famille de péteurs capables de reproduire des rythmes et des chansons en pétant en chœur, Simon fait la honte de sa famille et le désespoir de sa mère, car il ne sait péter que des fleurs, lesquelles s’accumulent en quantité, ce qui nécessite un travail constant de nettoyage. Et tous les trucs, toutes les astuces possibles, comme un bouchon pour les retenir, n’arrivent pas à diminuer les pets floraux de Simon, qui est si malheureux de rendre malheureux les siens qu’il décide de quitter sa famille afin de travailler pour un fleuriste.
À peine est-il arrivé chez les Michaud qu’on se rend compte du potentiel de Simon et qu’on s’empresse de rendre le jeune homme plus productif que jamais en testant sur lui toutes sortes d’aliments afin de que l’assortiment de fleurs soit encore plus vaste. C’est une réussite totale. Les Michaud sont devenus riches et connus. Mais le fils Michaud sera-t-il en mesure de remporter le Pistil d’Or remis à celui qui offrira à la reine le plus beau de tous les bouquets alors que Simon fait tout le travail? Et aura-t-il ainsi l’occasion d’épouser la princesse Véronique? Pas sûr. L’auteur en a décidé autrement et comme dans tous les contes traditionnels, les bons gagneront. Ce qui n’est pas plus mal. Et qui, en ce qui me concerne, a fait le bonheur de la gamine qui traîne encore dans mes tiroirs.
Illustré par Christine Delezenne, Prince Prout ravira petites et grandes mains. Sourires garantis. Et même plus.