Portes sur la mer 1
C’est la lectrice de l’artiste Libero Meledina qui a été la première à feuilleter l’unique recueil qu’a fait paraître Louise Pouliot. Un recueil publié en 1956 ayant pour titre Portes sur la mer. Duquel elle a tiré ces vers :
J’arrive du fond des vagues intenses
pour mouiller de mer ton silence
là-bas le goût de sel façonne les vertiges
ils te frôlent déjà dans le sillage des miracles
Comme un geste d’argile sur tes cheveux
à perte de chaleur se rejoignent des mains
serties de teintes d’eau
elles habitent la mer…
Je lierai à ton front des reflets de corail
et te dirai la mer insinueuse et chaude
mais j’exige tes yeux aux coulées de lumière
qui caresse les algues de la nuit
Un réel plaisir à lire ce matin ces mots . Je chemine en ton pays Lali, de découvertes en découvertes, et quand les matins sont gris comme aujourd’hui, ça fait comme un petit soleil … 🙂
Des mots lus dans le lien de la poétesse, mon coeur emporte :
« Je voudrais te dire mon pays de sel
qui cingle au visage sa lumière drue
quand le vent poudroie la neige et le gel »
Passe une belle journée
Comment by Hespérie — 1 septembre 2009 @ 2:38
Il est bon de lire les premiers vers de « Portes sur la mer » de Louise Pouliot. C’est une journée qui commence bien. Merci Lali!
Comment by Denise — 1 septembre 2009 @ 7:24
Hespérie
tu parles d’un soleil chez Lali… Moi je connais où il y a du soleil. Mais je ne peux pas le dire sinon… je serai bleu… je répète : je serai bleu… bleu quoi, comme dans mes nuages…
Comment by Zin Zin — 1 septembre 2009 @ 9:06
Zin Zin,
Heu je croyais qu’on disait vert de rage ? ou rouge de colère ? ou rose de plaisir ? non ? mais Bleu, je répète Bleu, comme dans tes nuages (heu je veux dire dans les nuages d’Armando, pardon!) ça je sais pas bien moi … 🙂
hou, tu le diras à personne (hein?!) mais c’est plaisir de te parler mon cher !
Comment by Hespérie — 1 septembre 2009 @ 9:40