Pas ailleurs
Il y avait longtemps que la lectrice de Leon (dit Kamir) Kaufmann n’avait ouvert les recueils de Rina Lasnier, longtemps qu’elle n’avait parcouru quelques pages d’une des plus grandes poètes du Québec. Et ses yeux se sont arrêtés ici. Pas ailleurs. Tout ce qu’elle avait envie de dire tout haut ce matin était là. Pas ailleurs.
L’ombre des yeux
Comme l’ombre tombée aux cercles d’eau
Dénudée de l’arbre et de l’oiseau,
Quand mes yeux nus dans tes yeux s’éteindront
J’épandrai en toi un amour sans nom…
Ce matin là, la lectrice a eu la main heureuse de réouvrir les recueils de Rina Lasnier car, grâce à elle, ce jour là, je découvre un magnifique poème.
Comment by Denise — 4 février 2008 @ 9:16