Parce que certains mots sont faits pour s’envoler
Dans la noirceur qui précède le jour, elle retrouve ses repères, ses feuilles et ses cahiers. Et elle reprend sa plume, abandonnée la veille, pour retrouver les chemins qui mènent parfois à elle et plus souvent vers les autres. Il y a tant à dire, mais parfois en elle la peur de se répéter, de toujours dire les mêmes choses. Puis, elle chasse cette idée de quelques mots qui, alignés de telle manière, lui semblet nouveaux, inédits, même s’ils ne le sont peut-être pas. Et peu importe. Celle qui écrit, peinte par Morgan Weistling, a tant à écrire que c’est cela chaque matin qui la pousse hors du lit. Et sûrement que je lui ressemble un peu avec en moi cette envie furieuse d’écrire, d’écrire, d’écrire. Dans la noirceur comme dans la clarté. À la plume comm devant un écran. Et parfois même dans le ciel du bout des doigts parce que certains mots sont faits pour s’envoler.
Et chacun peut attraper ces beaux mots au vol. C’est un grand privilège.
Comment by Denise — 20 février 2008 @ 6:58
et bien moi je viens d’écrire cinquante pages en un mois..et j’irai jusqu’au bout de mon petit roman mais chut c’est un secret!
Comment by Béatrix — 20 février 2008 @ 8:40