Ce que mots vous inspirent 3308

J’ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l’indifférence. (Anatole France)
*illustration de Matsuyama Miyabi
J’ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l’indifférence. (Anatole France)
*illustration de Matsuyama Miyabi
Une photo de Francisco Hidalgo qui me ramène à mon premier voyage en Europe en 1981. Je n’avais pas détesté l’architecture de Beaubourg malgré tout le mal qu’on en disait…
Est-ce l’un des effets secondaires des récents 75 cm de neige qui sont tombés sur Montréal que l’envie de prendre la place des lectrices de l’artiste berlinoise Skadi Engl?
Elle a temporairement arrêté de lire. Elle chantonne un titre du groupe The Turtles. Et elle est heureuse. Tout simplement heureuse.
*toile de Linda Tracey Brandon
Une carte envoyée par mon ami Mark, qui habite Honolulu, et qui espère que je le visiterai un jour. Qui sait?
J’aime beaucoup ce type de carte. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi, par contre. Elle vous plait aussi?
Elle lisait des livres comme on respire de l’air, pour se remplir et vivre. (Annie Dillard)
*illustration de Renee Melia
Parfois, il ne faut pas plus d’une phrase, juste une, une seule, pour que je remonte le temps et que je mette à rêver. Je me télétransporte, je voyage, je ne suis plus d’ici, je suis d’une autre époque. Je deviens une héroïne de roman, une muse ou bien celle que je fus plus jeune. Les mots ont un pouvoir immense.
*toile de John White Alexander
Comme mon amie Sofie ne rate jamais l’occasion de m’envoyer des cartes postales lorsqu’elle voyage, j’ai l’impression de faire le tour du monde en sa compagnie. Elle était en décembre dernier aux îles Canaries et a vu les rochers du parc rural d’Anaga de loin, car de nombreux sentiers étaient fermés en raison de glissements de terrain. Quelle vue, tout de même!
Tous les lundis, je me pose la même question. Je ne trouve jamais la réponse. J’ignore comment la fin de semaine a pu s’envoler sans que j’aie pu lire plus qu’une heure ou deux.
Ce lundi, comme tous les lundis, la question est là, tout comme la pile de livres sur la table à café du salon dans laquelle je me promettais de trouver le roman qui allait occuper deux jours. Elle est intacte. Et je n’ai nulle envie de descendre les huit marches menant à mon bureau à domicile qui deviendra plus tard ma salle de lecture en attendant de prendre possession du bureau de mon père.
Je n’ai qu’une envie : lire. Mais je crois que ça devra attendre à ce soir. Hélas.
*toile signée Henri Beau