Neuvaine 4
Tu es là et la peine s’efface
Qui embuait la vitre tu es là
Et l’ombre redevient cette ombre
Que la nuit découpe sur le givre
Tu es là et de grands oiseaux blancs
Tendent vers l’horizon une aile
Que le vent griffonne dans le soir
Quand nous rêvons de croire que chacun
De nous est le reflet de l’autre
Bruno Doucey, La neuvaine d’amour
*choix de la lectrice de Johanna Harmon