Morceaux de ciel 3
Mon amour est si loin
qu’il va mourir sans que je le sache
mon amour est si loin
que je crois que je le touche et je n’ai
plus de mains
mon amour est si loin
que j’ouvre, une à une, les portes
et qu’il ne reste que ce battement dans le bleu
Claude Esteban, Morceaux de ciel, presque rien
*choix de la lectrice de Madeleine Hand