Mon livre de chevet 5
C’est ce soir que nous fermerons les pages du Gardeur de troupeaux de Fernando Pessoa. Non pas parce que nous en avons fait le tour, mais parce que nous y reviendrons. Voici donc ce dernier texte, choisi par la lectrice du peintre Félix Revello de Toro :
Ce matin je suis sorti très tôt
parce que je m’étais éveillé encore plus tôt
et qu’il n’y avait rien que j’eusse envie de faire…
Je ne savais quelle direction prendre,
mais le vent soufflait fort, il poussait d’un côté,
et je suivis le chemin vers quoi le vent me soufflait dans le dos.
Telle a toujours été ma vie, et
telle je désire qu’elle soit à jamais —
je vais là où le vent m’emporte et je
ne me sens pas penser.
Des mots merveilleux… oui prendre le temps de… et une toile de toute beauté!
Comment by Denise — 2 août 2010 @ 7:18