Mon livre de chevet 4
La lectrice du peintre belge Alfred Stevens est restée plusieurs heures en compagnie du Gardien de troupeaux de Fernando Pessoa. Comme si elle ne pouvait s’en détacher. Comme si tous les mots la touchaient. Puis, elle est partie dans la nuit après avoir retenu ces quelques vers :
Je te revois encore,
ombre qui passe à travers des ombres, et qui brille
un instant d’une lumière funèbre et inconnue,
et qui entre dans la nuit ainsi que se perd le sillage d’un navire
dans l’eau que l’on cesse d’entendre…
Les mots de Fernando Pessoa son si beaux…et font rêver!
Comment by Denise — 31 juillet 2010 @ 14:49