Les vers de Diane 1
Ma tête penchée
l’oreille gauche tendue à la gravité d’un violoncelle
à la trace des cordes.
Le repliement
des ombres voile l’air
heures oubliées des trous de temps
en errance entre chien et loup.
J’ai vu les feuilles tomber par les vents
les pluies retorses
le phare du fleuve devenu
rumeur du souffle isolé.
Diane Régimbald, Des cendres des corps
*choix de la lectrice de Giovanni Righi