Les mots de Tagore 4
La lectrice peinte par Charles Eyc (dont on ne trouve plus trace) n’a lu que quelques textes du recueil de Tagore avant de s’arrêter. Elle tenait absolument à se rappeler celui-ci par cœur :
Où les routes sont tracées, je perds mon chemin.
Sur la vaste mer, dans le bleu du ciel, il n’y a point de lignes marquées.
Le sentier est caché par les ailes des oiseaux, le feu des étoiles, par les fleurs des saisons différentes.
Et je demande à mon cœur : ton sang ne porte-t-il point la connaissance de l’invisible chemin?