Les mots de Mona 5
La lectrice du peintre Jiri Stastny a pendant un long moment parcouru Quarante voiles pour un exil de Mona Latif-Ghattas. Jusqu’à ce qu’elle s’arrête ici :
L’amour ne peut être autrement
Les voix du temps ont ramené tes récits de voyage
Décorés d’illusions
Changeant de nom au gré des gloires
Marchant sur des rêves à jamais suspendus
La terre se retourne
Sur le souvenir des duvets d’autrefois.
Si j’en avais gardé quelques grains dans mon sac de bure
je t’en aurai donné
Mais je viens de les offrir aux oiseaux migrateurs
Car j’ai fermé les cavités de mes portes d’écoute
L’amour ne peut être autrement qu’éternel