Les ensortilèges de James Ensor
Il y a près de six ans, je m’étais rendue à Ostende afin de visiter le musée consacré à James Ensor. Or, il était fermé, comme je vous l’ai raconté ici. Depuis, mon intérêt pour le peintre n’a fait qu’augmenter si bien que je ne pouvais rater Les ensortilèges de James Ensor, un documentaire signé Nora Philippe et Armaud de Mezamat, présenté dans le cadre du Festival international du film sur l’art.
Et quelle réussite que ce film qui fait le tour de l’œuvre du peintre ostendais dont la maison a été transformée en musée tout en nous donnant les repères biographiques et contextuels pour bien comprendre sa démarche qui en est une qui se démarque de celles de ses contemporains.
Ses tableaux, fortement imprégnés par le décor dans lequel il a grandi, sa mère tenant un magasin de souvenirs où on trouvait entre autres des masques de carnaval, révèlent une imagination en constante fusion. Précurseur du fauvisme, il n’hésitera pas à peindre le grotesque des choses ni à se mettre en scène dans certains tableaux, notamment L’entrée du Christ à Bruxelles.
James Ensor a laissé derrière lui des toiles remarquables et s’il a, à partir d’une certaine époque, fait bande à part, s’éloignant de ses amis et de ses maîtres, ce fut pour mieux se réaliser en créant un univers loin de ceux des autres, un univers qui allait inspirer le surréalisme.
Lali, merci! J’adore Ensor, mais il est quasi inconnu ici en Espagne…toujours ces incompréhensibles et invisibles barrières qui n’en laissent passer que bien peu.
Voyons si un jour la télévision française, ou un DVD….rien ne presse mais je note.
Bonne journée.
Comment by colo — 30 mars 2011 @ 1:35