L’écrivaine et ses personnages
Elle écrit. Beaucoup. Beaucoup trop. Sûrement. Mais elle ne sait faire que ça. Ne sait plus faire que ça. Et petit à petit, les histoires qu’elle invente et le temps qu’elle passe a écrire ont gommé les absents. Il lui arrive même de penser qu’ils n’ont jamais été autres que disparus, volatisés, absents, quoi. Et l’écrivaine qu’est devenue Margret Hofheinz-Döring a appris à vivre sans eux en prêtant à ceux qu’elle croise des vies. Si bien que ses personnages ont pris les places laissées vacantes. Si bien que ceux-ci ont pris une telle place qu’elle ne peut plus vivre sans eux.
« L’espoir est une forme de bonheur, peut-être le plus grand qu’offre le monde ».
(Samuel Johnson)
Comment by Denise Rossetti — 30 novembre 2007 @ 5:45