Lali

10 janvier 2008

Le livre qui lui parle d’elle

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 2:00

cp

Le livre choisi au hasard au bibliothèque un dimanche de janvier lui raconte des histoires et lui parle d’elle. Pourtant la lectrice de Claire Phillips ne savait rien du poète brésilien Carlos Drummond de Andrade. Et encore moins que ces vers tirés de La machine du monde et autres poèmes la toucheraient à ce point :

Pendant longtemps j’ai cru que l’absence est manque.
Et je déplorais, ignorant, ce manque.
Aujourd’hui je ne le déplore plus.
Il n’y a pas de manque dans l’absence.
L’absence est une présence en moi.
Et je la sens, blanche, si bien prise, blottie dans mes bras,
que je ris et danse et invente des exclamations joyeuses,
parce que l’absence, cette absence incorporée,
personne ne peut plus me la dérober.

2 commentaires »

  1. J’aime beaucoup le toile d’une très grande finesse et les vers qui l’accompagnent très beaux.
    Certainement un livre magnifique.

    Comment by Denise — 10 janvier 2008 @ 9:50

  2. L’absence peut être souvent la plus imposante présence. Enfin, je crois …

    Comment by Armando — 10 janvier 2008 @ 23:26

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