Le concert ou le rêve fou d’un homme
J’aime les histoires et de plus les histoires qui finissent bien, n’en déplaise aux critiques mal lunés qui boudent leur plaisir et ne se laissent pas prendre au jeu de ce qu’on veut bien leur raconter. Et tant pis pour eux s’ils estiment que Le concert du réalisateur français d’origine roumaine Radu Mihaileanu est à leurs yeux bourré de clichés et pétri de bons sentiments. En ce qui me concerne, j’ai aimé chacune des minutes de ce film qui met en scène un chef d’orchestre déchu de ses fonctions sous Brejnev parce qu’il a refusé de se séparer de ses musiciens d’origine juive et qui est devenu homme de ménage. Cet homme qui a l’intention de rebâtir son orchestre et de jouer devant le tout-Paris le concerto pour piano et orchestre opus 35 de Tchaïkovski parce qu’il a mis la main sur une télécopie invitant l’orchestre moscovite qu’il ne dirige plus à remplacer un orchestre qui s’est désisté au dernier moment.
Rêve ambitieux, fou, à peine réalisable, mais auquel tout spectateur aimant les histoires qui finissent bien voudra croire et qui pour cela suivra les péripéties de ce périple le cœur battant, partagé entre le rire provoqué par le côté cocasse de certaines situations et les larmes face à d’autres chargées d’émotion.
Oui, tant pis pour eux. Ils ont raté un film qu’on n’oublie pas mettant en scène des personnages qu’on risque aussi de ne pas oublier.
Tiens cela me rappelle que ma femme, Iroquoise, s’appelait Cert. J’étais sa parfait moitié… et cela sonnait bien entre nous.
Comment by Pépé l'Andouille — 27 août 2010 @ 22:53
Ton billet est merveilleux, Lali. Il donne envie de voir ce beau film. Merci!
Comment by Denise — 28 août 2010 @ 8:56