La phrase
Il fallait bien que la phrase soit quelque part. Elle était certaine de l’avoir lue un jour. Mais dans quel recueil? À quelle époque de sa vie? De ces détails, elle n’avait pas la moindre idée. Ou si peu. Si bien que la lectrice de Willi Maillard a dû parcourir plusieurs livres avant de la trouver. Intacte. Aussi belle que dans son souvenir. Tendre. Dans le poème Au cœur de mon amour de Paul Éluard, dans son magistral Capitale de la douleur. Une phrase qui ponctue ses jours et qui dit : « Si c’était à recommencer, je te rencontrerais sans te chercher. »
Là encore, on ne voit que la nuque et les pages du livre…
http://lalitoutsimplement.com/?p=2434
C’est aussi une invitation à poser sa main sur ce cou gracile et à se pencher sur elle… il l’a rencontrée sans la chercher.
Comment by caroline_8 — 11 novembre 2007 @ 3:23