Là où vont s’éteindre les derniers rayons du jour
Elle s’est assise là où vont s’éteindre les derniers rayons du jour, comme j’aime tant le faire. Peut-être pour prendre conscience d’une journée bien emplie du lever au coucher du soleil. Pour conserver en elle cette lumière dont elle ne peut se passer, elle qui a été si longtemps une fille de la nuit. S’endormant à l’heure où elle se couche aujourd’hui. Oui, il n’y a pas si longtemps encore. Peut-être parce que la lectrice de Maria Teresa Aroz Ibanez trouvait dans le silence de la nuit ce qu’elle trouve aujourd’hui dans la clarté. Parce que sa vie est plus lumineuse, plus heureuse. Et qu’elle a envie qu’elle ne soit qu’ainsi.