Là où se joignent les parallèles
Et la vie de la lectrice d’Ernst Ludwig Kirchner s’est arrêtée. Le temps d’une phrase. D’une phrase si simple et si banale qu’on ne pense pas qu’elle pourrait bouleverser à ce point celui ou celle qui la lit. Et pourtant. La phrase de Suzanne Jacob a pris toute la place et a gommé ce soir toutes les autres. Si bien que depuis une heure elle la lit, la relit, la vit. Comme si plus rien ne comptait que :
J’aimerais me recroqueviller à l’infini
là où se joignent les parallèles