La mort des démons
Il vit petit à petit la mort des démons.
Ils ne s’en iront pas tout de suite, mais il sait qu’ils s’envoleront un jour avec les derniers migrateurs qui traînent encore. Il sait qu’ils le quitteront pour autre pâture. Il sait. Mais la douleur est là, foudroyante. Celle de se voir lui-même, celle de constater le chemin parcouru pour en arriver là.
Le lecteur d’Hugo Wilhelm Kauffmann ne sera plus jamais le même, n’est déjà plus le même, alors que dansent devant ses yeux les mots de Pessoa offerts par un ami, celui-là cher à son cœur, comme quelques-uns, qui attendent son retour.
« Plus sombre est le ciel, plus claires apparaissent les étoiles »
(Léonard de Vinci)
Amitiés
Denise
Comment by Denise Rossetti — 1 novembre 2007 @ 8:30