La librairie Morosaki
Dès les premières pages de La librairie Morosaki, vous tomberez sous le charme et vous irez de page en page avec ce même plaisir tant ce roman est réjouissant. Véritable invitation à la lecture, mettant en scène une jeune femme qui se relève d’une rupture amoureuse et qui n’a jamais lu dans sa vie, ce roman d’un peu moins de 200 pages vous donnera envie de lire, de découvrir la littérature japonaise et de profiter du moment présent. Comme apprend à le faire Takado alors qu’elle se retrouve chez son oncle, qui a repris la gestion de la librairie d’occasion familiale.
C’est là, au milieu des livres, qu’elle découvre la passion de lire. Celle-ci ne la quittera plus, la poussant à découvrir des écrivains et des styles, à rencontrer des personnes qui ont ce même intérêt, cette soif inextinguible qui est la mienne. Est-ce la libraire que j’ai été pendant un quart de siècle ou la dévoreuse de livres depuis toujours qui a été séduite? Je ne suis pas en mesure de pencher pour l’une ou l’autre des réponses. C’est sûrement un mélange des deux.
À dire vrai, j’ai eu du mal à quitter ce roman tant j’y étais bien, tant j’aimais cette atmosphère, tant j’aurais voulu entrer dans cette librairie et dans toutes celles installées dans cette rue, chacune ayant sa spécialité, de la littérature moderne aux manuels scolaires. Je m’imaginais facilement passer là des heures et des heures et rentrer avec des provisions pour des semaines. J’aime tellement les librairies d’occasion que je ne dirais pas non plus tard, l’heure de la retraite venue, à travailler quelques heures par semaines dans un tel lieu, ou alors au bureau de poste.
Mais je n’en suis pas là. Je vais continuer à fréquenter ces endroits et à lire, lire, lire.
Moi aussi je rêve de travailler au bureau de poste. Depuis tout petit je rêve de devenir timbriste en chef. Me spécialiser dans toutes sortes de timbres, peu importe leur prix est un rêve que je n’ai pas perdu l’espoir de réaliser malgré mon âge.
Pour ce qui est de ton billet, t’es certaine que la fille ne s’appelle pas Sakadô?… Parce que justement j’en ai un made in japan. C’est le monsieur de la librairie qui me l’a offert pour mettre les livres que je lui ai achetés. 36 volumes tous écrits en mandarin. Je ne sais pas lire le mandarin mais vu le prix qu’il demandait ça aurait été idiot de ne pas en avoir profité. Les occasions c’est à ça que ça sert. À faire de bonnes affaires. Puis, le monsieur était aussi content, puisqu’il m’a dit qu’il avait eu du mal à les vendre parce les gens ne parlent pas mandarin.
Franchement… Parfois je me dis que les gens sont vraiment bizarres. Ils ne parlent pas allemand non plus, pourtant ils mangent bien des saucisses de Francfort. Ça m’épuise. J’t’jure…
Comment by Tonton Bidon — 22 août 2024 @ 13:03
Moi aussi je l’ai vu, je l’ai achetu, je l’ai lu et je l’ai beaucoup aimu. C’est tu.
Comment by Tatinu — 22 août 2024 @ 13:07