La lectrice dans ses souvenirs
Il suffit d’un baiser pour apprendre l’amour.[ Max-Pol Fouchet ]
Et en ressortant ses journaux intimes d’il y a 25 ans, la lectrice de Pol Ledent tente de retrouver le souvenir de ce premier baiser, de celui qui lui a appris le désir comme l’amour, de celui qui marque et qu’on n’oublie jamais, comme on n’oublie jamais aucune première fois de sa vie.
Les mots qu’elle retrouve écrits dans les pages d’autrefois ont la saveur de ce baiser. Ils ont la douceur des lèvres qui ont touché les siennes un autre 1er mars, il y a un quart de siècle. Ils ont aussi la fougue des langues qui s’entremêlent et la tendresse d’une tête qu’on tient entre ses mains.
Les années n’ont rien changé au souvenir qu’elle relit. Ni d’autres baisers, bien moins bons ou meilleurs. Il est intact. Et celui qui lui a appris l’amour par ce premier baiser ne sera jamais bien loin. Leurs vies ne cesseront de s’entrecroiser. Il lui a aussi appris que l’amitié après l’amour est possible et c’est là, en plus de ce premier baiser, un cadeau inestimable.
l’amitié s’appelle Patrocle.
Comment by gmc — 1 mars 2007 @ 10:31
Je crois que Patrocle fait plutôt référence à l’amitié entre deux hommes, et non pas entre un homme et une femme.
Tu veux m’éclairer ?
Comment by Lali — 1 mars 2007 @ 11:16
Peu importe le sexe qui n’est qu’une qualification biologique appliquée à des formes physiologiques; Patrocle est le symbole de l’amitié, il meurt sous les murs de Troie. Troie symbolise la citadelle égotique; quand elle chute, Ulysse constate que le terme amitié ne recouvre en réalité qu’une forme d’intérêt. (tout comme l’acceptation courante du terme amour d’ailleurs)
mais bon, la lucidité n’est pas obligatoirement une qualité appréciée; donc, inutile de se soucier de ces quelques mots.
Comment by gmc — 1 mars 2007 @ 13:59