La danse de Fiona
Il est des livres dans lesquels on entre avec un tel plaisir qu’on sait d’emblée qu’ils vont nous plaire. Ça a été le cas de La danse de Fiona, dont l’action se déroule en Irlande, pays des fées et des farfadets par excellence.
Padraig O’Hara, un jeune violoniste itinérant, vient de poser son sac à
Kilmallock. C’est là qu’il va faire la connaissance de la rousse et ensorcelante Fiona qui, année après année, à l’occasion de la fête annuelle du village, met au défi tout musicien de jouer aussi vite qu’elle danse.
Celui qui réussira pourra l’épouser. Or, personne n’a jamais réussi jusqu’ici. Ce qui attisera les ardeurs de Padraig, qui va jouer de plus en plus vite pour suivre la cadence effrénée de la belle Fiona. Jusqu’à ce qu’il doive déclarer forfait. Plus d’une fois, car le jeune violoniste est entêté et passe l’année suivant la fête à pratiquer afin de réussir à remporter ce défi douze mois plus tard.
Et si Fiona avait un secret? Et s’il parvenait à le découvrir? Les yeux de Fiona ne le valent-ils pas?
La danse de Fiona plaira à qui aime la musique, l’Irlande, les contes de fées et les histoires qui finissent bien, et vous donnera peut-être même envie de giguer ou de partir pour l’Irlande. La saint Patrick est dans 25 jours.
Titre pour le Challenge Des notes et des mots
Vive l’Irlande, donc !
Comment by Anne — 21 février 2013 @ 12:01
Dans une autre vie alors que j’étais clochard j’ai bien connu Fiona, c’est d’ailleurs elle qui m’a fait prince, en touchant avec son majeur, par maladresse, la paume de ma main, et du coup, paf-pouf, mes vieux vêtements sont devenus de la soie alors que l’argent déformait la poche de mon pantalon.
Et nous avons vécu heureux jusqu’au jour où elle a lu dans le journal que l’argent ne faisait pas le bonheur. Comme j’ai refusé de devenir clochard et qu’elle a mal pris la chose, elle est partie en Irlande avec un banquier autrichien qui avait fraudé le fisc espagnol lors de l’achat d’un troupeau de vaches suisses qui, selon lui, donnaient du lait au chocolat aux noisettes au lieu du lait. Toujours est-il que les vaches suisses se sont avérées être des cochons portugais qui ne voulaient pas donner du jambon en tranches parce que ça leur faisait trop mal.
Et moi?… vous demandez-vous. Moi j’ai demandé le divorce et Fiona est supposée me donner une pension alimentaire. Jusqu’à présent je n’ai rien reçu et on ne pouvait rien réclamer puisqu’on ne savait pas où elle se trouvait exactement. Je vais de ce pas prévenir mon avocat et lui dire qu’elle se cache chez vous.
Je vous laisse un pourboire en guise de merci?
Comment by Pépé de Bruxelles — 22 février 2013 @ 7:06