La dame du Ritz
Il y a quelque temps que j’ai lu La dame du Ritz, mais j’ai, semble-t-il, oublié de vous parler de ce roman que j’ai tout simplement dévoré.
La dame du Ritz, c’est Blanche Auzello, l’épouse du directeur du Ritz, à Paris, un des personnages secondaires et énigmatiques du roman de Philippe Collin, Le barman du Ritz, que j’ai lu tout récemment.
Blanche, de nom de jeune fille Rubinstein, est née à New York dans une famille juive. Actrice à l’époque du cinéma muet, elle traverse l’océan et s’installe à Paris. C’est là qu’elle fait la connaissance d’un prince égyptien, avec laquelle elle entretiendra des liens intimes une grande partie de sa vie, même après son mariage avec Claude Auzello, lequel est loin d’être un mari fidèle. Mais tous deux semblent très bien vivre cette situation particulière, et là n’est pas le sujet du roman.
C’est son rôle au sein de la Résistance qui est au cœur de ce roman inspiré de faits véridiques. Mais pas que cela. En effet, la vie quotidienne au Ritz occupé par les Allemands a une place tout aussi importante, de même que tout ce qui se rapporte aux faits et gestes de Claude Auzello. La femme du Ritz prend quelques libertés avec l’Histoire, on s’en doute. Mais il le faut si on souhaite écrire un roman d’atmosphère et non un roman uniquement axé sur les faits.
Il est rare que je lise rapidement en ce moment. Or, j’ai lu quasi d’une traite La dame du Ritz. Comme on lit un roman policier. Parce qu’on veut savoir comment tout cela va se terminer. Blanche sera-t-elle arrêtée? Comment réussira-t-elle à s’en sortir? Et son amie Lily?
Qui s’intéresse à cette époque et plus particulièrement à l’Occupation de Paris devrait tout comme moi ne sera pas être en mesure de déposer le roman très longtemps. À chaque fin de chapitre, on a hâte au suivant!