En vos mots 796
Une autre semaine se termine, une semaine qui a été pour la plupart d’entre nous chaude, sinon caniculaire. Est-ce cette chaleur accablante qui a étreint la lectrice peinte par Daniela Werneck au point qu’elle s’endorme, épuisée? Est-ce l’ennui? Autre chose?
À vous de nous raconter, en vos mots, ce que cette scène évoque. En vers, en prose, comme vous en avez envie. Les commentaires seront validés dimanche prochain, comme le veut l’habitude.
Cela vous laisse donc amplement le temps d’examiner cette toile sous toutes les coutures avant de vous mettre à écrire et de lire les textes déposés sur la toile de dimanche dernier.
D »ici là, bon dimanche et bonne semaine!
La blancheur de sa nuque, rappelant la chair de la pêche blanche, le souffle doux et régulier filant entre ses lèvres juste entr’ouvertes, Meriem s’est assoupie.
Lentement son corps a glissé du fauteuil vers la table toute proche.
Elle lisait, mais ses yeux ont papillonné, son bras a accueilli sa tête aux boucles ondulées.Et la voilà, douce endormie et là, je la regarde envahie de tendresse.
Comment by LOU — 25 juillet 2022 @ 13:43
Cette torpeur quand tu lis
Et qui parfois te saisit.
Il fait trop chaud dans ton lit.
Tu n’as pas assez dormi.
Cette langueur qui te prend
Comme quand tu étais enfant
Avec les anges te veillant
Quand tu t’évades en rêvant.
La flamme de la bougie
S’est éteinte sans nul bruit.
Et ta lecture se poursuit
Dans le berceau de la nuit.
Comment by anémone — 29 juillet 2022 @ 5:34
D’abord il y a eu les pour toujours
Les doux je t’aime. Le grand amour
Belles promesses, jolis sourires
Le plein soleil pour l’avenir…
D’abord les mots tendres au réveil
Rien que des beaux jours à venir
Rien que du meilleur et pas le pire
Et puis de l’Abraham de Vermeil
D’abord il a eu les chansons d’amour
Tous ces beaux love songs des sixties
Les Percy Sledge, les voix de velours
Du Sinatra et du Dean Martin aussi
Des mots de paix un peu partout
Jusqu’au cœur rebelle des hippies
On disait que c’était ça la vie
De Woodstock jusqu’à Katmandou
Mais puisque le temps fait son ouvrage
Il a fini par se lasser un peu
Elle a oublié d’être douce et sage
Il trouvait que c’était de trop « deux »
Elle ne voulait que l’aimer encore
Malgré les mots amers, les jurons
La colère et puis les humiliations
Les traces laissés sur son corps
Puis un jour, chacun son chemin sa vie
Il s’en est allé avec haine et aigreur
Elle est restée seule le cœur meurtri
Mais, même blessé un cœur reste un cœur
Et elle rêve de bonheur et de voyages
D’une île lointaine où tout serait plus beau
Alors qu’une voix lui murmure à la radio
« C’est d’quel côté les îles et les nacrés coquillages… »
Comment by Armando — 31 juillet 2022 @ 3:52