Lali

20 mars 2022

En vos mots 778

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Vous savez que j’aime beaucoup les illustrations de Mila Marquis. J’ai eu le plaisir de vous en montrer quelques-unes au fil des ans. Mais je ne vous avais jamais proposé d’en faire vivre une en vos mots auparavant.

C’est donc aujourd’hui le grand jour. Probablement parce que la neige a tellement fondu ces derniers jours que le printemps semble vouloir nous montrer le bout de son nez, ce qui me fait rêver la scène livresque du jour…

Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, ce qui vous laisse amplement le temps de lire les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier et d’écrire quelques lignes. C’est avec joie que nous vous lirons dans une semaine.

D’ici là, souhaitons la paix. Puisse-t-elle arriver avec le printemps.

3 commentaires »

  1. Je m’étais promis de dire toute la vérité à Rose. Rien que cela. La vérité.
    Et, comme une promesse est une promesse, j’ai dû me soumettre au rituel qu’elle m’a imposé : « Croix de bois, croix de fer, si je mens… blá-blá. » Avec la recommandation de ne pas croiser les doigts. Sinon, c’est tricher. « Et quand on triche, cela ne compte pas », a-t-elle précisé de sa petite voix infantile.
    Une fois cette étape franchie, elle a été rassurée sur mon inébranlable sincérité. Souriante et curieuse.
    Tu sais Rose, quand j’avais ton âge il y avait des jardins partout dans nos villes. Le printemps fleurissait à chaque saison. Et l’hiver ne durait que le temps pour le père Noël de distribuer les cadeaux à tous les enfants. Sans jamais n’en oublier aucun.
    Quand j’avais ton âge, il y avait, à chaque matin, plein de fleurs de toutes les couleurs du monde. Elles étaient parfumées de joie de vivre, de bonheur et de soleil. Et il y avait partout des baladins insouciants et heureux pour les chanter.
    On buvait du chocolat chaud sucré au miel d’acacias en savourant de délicieux gâteaux.
    Les petites filles lisaient des histoires de petites filles, épiées par des petits lapins timides qui veillaient à ce que tous les gens vivent heureux.
    Et les maisons avaient des portes roses jamais fermées à clef.
    Quand j’avais ton âge…

    … Rose me dévisagea d’un air chagriné et, après un court silence murmura : « Je crois que tu iras en enfer!… »

    Comment by Armando Ribeiro — 27 mars 2022 @ 3:55

  2. Quand tout est bien rangé dans ma petite maison,
    Et que le soleil brille sur mon joli jardin,
    Quand j’ai trop travaillé, bien plus que de raison,
    Je me pose ravie pour du repos, enfin.

    Je m’assois sur un banc, entourée de livres,
    Que j’avais délaissés pendant bien trop longtemps.
    Et je retrouve pleinement le goût de vivre,
    Dans le parfum des fleurs de ce tendre printemps.

    Ce coin de paradis dans la verte campagne
    Que j’avais ébauché en ville sur mon balcon,
    Où divers chants d’oiseaux, fidèles, m’accompagnent,
    Est le refuge aussi de plein de papillons.

    Je voulais partager un peu avec vous tous
    Et toutes mon plaisir de retrouver cela.
    Après l’hiver, la saison est si douce.
    J’espère que vous aussi connaissez cette joie.

    Comment by anémone — 27 mars 2022 @ 4:18

  3. Armando, j’adore ton texte!
    Bonjour à toi.

    Comment by anémone — 27 mars 2022 @ 8:50

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