Lali

21 février 2021

En vos mots 724

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Croyez-vous au coup de foudre? C’est la question qu’a posée l’illustratrice Sophie Blackall à cette lectrice. A-t-elle obtenu la réponse? L’histoire ne le dit pas. Je vous propose donc de répondre à celle-ci. En vos mots. Comme vous le faites semaine après semaine depuis près de quatorze ans.

Aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, ce qui vous laisse amplement le temps d’écrire quelques lignes et de lire les textes déposés sur la scène livresque dimanche dernier. Et même de les commenter.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotstistes et à ceux et celles qui les lisent.

2 commentaires »

  1. Le premier regard m’attira vers toi.
    Le deuxième regard me le confirma.
    Et lorsque, enfin, j’entendis ta voix,
    Je sus que la grâce venait à moi.

    Comment by anémone — 27 février 2021 @ 10:55

  2. Certains aiment lire bien installés à la table d’un café. D’autres, assis sur un banc de jardin ou couchés sur la pelouse, et d’autres encore aiment s’asseoir face au Tage. Moi, ma place préférée se trouvait à la Gare du Rossio, accoudé à l’une des fenêtres ayant pour horizon le château de Saint Jorge.
    J’arrivais à faire abstraction de l’incessant va-et-vient des gens pressés. On aurait dit qu’ils sont toujours en retard, ou envahis par la crainte de rater « leur » train. Comme si c’était le dernier.
    Je les entendais sans vraiment les écouter. Séduit par Les Hauts de Hurle-Vent où l’amour fusionnel et insaisissable et le tourment de la vengeance s’emmêlent. Souvent avec cruauté. Enfantés par des sentiments forts et opposés. Prosaïquement humains.
    Le remue-ménage de la gare. L’annonce des départs et des arrivées. De pas sourds et pressés. Des voix éparses parmi lesquelles on distingue quelquefois une respiration fatiguée. Rien ne pouvait me détourner des Hauts de Hurle-Vent. Rien.
    Jusqu’à ce que j’entende le chant de talons aiguilles sur le marbre usé de la gare. J’ai levé les yeux. J’ai envié la lumière de fin du jour qui caressait son visage et ses cheveux. Je lui ai souri. Il n’y avait plus qu’elle.
    Mon bouquin et ma solitude n’avaient plus d’important.
    Je le reprendrai un jour. Peut-être.

    Comment by Armando Ribeiro — 28 février 2021 @ 3:34

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