En vos mots 661
Il a neigé ces derniers jours. Pas beaucoup, mais suffisamment pour que le sol soit couvert d’un tapis blanc qui ne fondra pas de sitôt. L’hiver est donc là pour de vrai. Ce qui donne envie de rester chez soi par moments. Comme le fait cette lectrice imaginée par l’artiste Karen De la Garza, qui s’est installée près de la fenêtre pour la prochaine semaine. Le temps que vous fassiez connaissance avec elle afin d’écrire quelques lignes, en vers, en prose. Comme il vous plaira.
Ce n’est que dans une semaine, et pas avant, que les commentaires déposés seront validés, comme je viens de le faire à l’instant pour les poèmes inspirés par la scène livresque de dimanche dernier, que je vous invite d’ailleurs à lire et à commenter si le cœur vous en dit.
D’ici là, un excellent dimanche et une douce semaine à tous!
Depuis qu’une gamine armée d’une pancarte en carton avait décidé de sauver la planète à elle toute seule, la mode était aux tresses.
Peut-être cela avait-il aidé qu’une autre héroïne à tresse – très blonde, celle-là – envahisse les écrans de cinéma et les rayons des jouets… surtout en cette période de l’année où on croit devoir exprimer son amour par un nombre conséquent de cadeaux.
Ne restait plus qu’à trouver celle qui mettrait la lecture à la mode pour qu’aux prochains tests PISA toutes les nations réunies se retrouvent au top de la « compréhension de l’écrit » 🙂
Comment by Adrienne — 10 décembre 2019 @ 4:38
Le train l’emmenait vers l’hiver,
Mais une fois presque arrivée,
Elle craignit la fraîcheur de l’air
Et elle resta bien abritée.
Dans la voiture bien chauffée,
Elle poursuivit sa lecture,
Laissant les pentes enneigées
Défiler à très douce allure.
Guettant des paysages verts,
Mais confortable en attendant,
Elle profitait des joies d’hiver,
En avançant vers le printemps!
Comment by anémone — 14 décembre 2019 @ 5:46
L’envoutement de Nat King Cole
Sur son tourne-disques fatigué
Les mauvais souvenirs s’envolent
Comme s’ils n’avaient jamais existé
Comme une étoile dans le ciel
Elle est seule mais tellement bien
La solitude est devenue pour elle
Bien plus paisible que le chagrin
Un bouquet de roses endormies
Dans un vieux vase ébréché
Témoins silencieux d’une vie
Que seuls les livres ont apaisée
Elle ferme les yeux pour tout voir
Ou pour être un peu moins seule
Et dans la douce sérénité du noir
L’envoutement de Nat King Cole
Comment by Armando — 14 décembre 2019 @ 23:45