En vos mots 647
Une autre semaine a passé. Un nouveau mois débute. Est-ce cela qui semble rendre la lectrice peinte par Boris Correa songeuse?
C’est ce que nous saurons dans une semaine, alors que je validerai les commentaires déposés d’ici là, comme je viens de le faire pour les textes reçus pour animer la toile de dimanche dernier et que je vous invite d’ailleurs à lire.
Profitez bien du beau temps s’il est au rendez-vous. Les journées fraîches gagnent du terrain.
Et surtout, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Le printemps fait de manières
Dans le cœur des amoureux
Piégée par ses chimères
Tu as rêvé d’un bonheur à deux
Au début les baisers, les roses
La rengaine du coup de cœur
Avant l’apathique métamorphose
Qu’es-tu devenue, ma sœur ?
Enfermée dans tes mystères
Tu ne veux plus me parler
Si l’amour est devenue la guerre
Prends le courage de tout quitter
Quitte tes silences et ses errances
Réapprends à aimer à nouveau
Il n’y pas d’amour dans la violence
Quoi qu’en disent les salauds
Comment by Armando — 4 septembre 2019 @ 1:34
Allait-elle le lui rendre, ce livre?
Qu’avait-il voulu signifier?
Montrerait-elle du savoir-vivre,
Ou un air plutôt déluré?
Quelle était donc son intention,
Le lui prêtant, la main légère?
N’y avait-il aucune question
Dissimulée là-derrière?
Qu’éprouvait-il en fait pour elle?
Quant à ses propres sentiments,
Ils s’accumulaient tous pêle-mêle,
Dans un complet chamboulement.
Elle se devait de rester calme,
D’éviter les égarements.
Surtout ne pas risquer de larmes,
Paraître dans le détachement.
Ah, et puis non, c’était l’instant
D’affirmer son inclination,
D’esquisser un sourire charmant,
Et de capter son attention!
Ah! Pourquoi sommes-nous malheureux,
Et sentons-nous tant de détresse,
Quand le coeur se fait impérieux
De révéler notre tendresse?
Comment by anemone — 8 septembre 2019 @ 6:19