Lali

20 janvier 2019

En vos mots 615

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

GRIMAL (Anna)

Et si vous aviez la possibilité de modifier l’histoire du petit chaperon rouge? C’est ce que je vous propose aujourd’hui, par l’entremise de l’illustration signée Anna Grimal.

À vous de jouer, donc! De transformer le loup en lion, de changer la grand-mère en grand-père, de modifier la couleur du chaperon, si le cœur vous en dit!

C’est avec plaisir que nous vous lirons dimanche prochain, et pas avant, au moment de la validation des commentaires. Profitez-en pour lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier avant de vous jeter à l’eau.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

2 commentaires »

  1. Il était un chaperon belge
    Qui s’en allait sur les chemins.
    Elle s’était écartée des berges
    Et tenait des livres à la main.

    La péniche où elle vivait
    Regorgeait de publications
    Et nuit et jour elle lisait
    Comme principale occupation.

    Elle rendait parfois visite
    A ses amis les animaux.
    Si vous pensez savoir la suite,
    Je n’ai pas dit mon dernier mot.

    Il n’y a plus de loups en Belgique,
    Se disait notre chaperon.
    En forêt je ne cours aucun risque,
    Et il y fait tellement bon!

    Elle était bien un peu au courant
    Que quelques-uns étaient revenus,
    Dans sa région au demeurant,
    Que des promeneurs en avaient vus.

    Mais elle ne craignait pas le fauve,
    Etant sûre de l’apprivoiser
    Avec l’une des petites choses
    Qu’elle tenait dans son panier.

    Si je le rencontre, disait-elle,
    Je sais comment le contenter.
    J’ai du beurre et des crêpes dentelles
    Sous mes bouquins dissimulés.

    C’est pourquoi elle marchait, légère,
    Riante et tout émoustillée
    A la fois calme et en affaire,
    D’un pas joyeux et assuré.

    Comment by anémone — 23 janvier 2019 @ 13:26

  2. C’est une histoire déconcertante
    Qui m’a réveillé cette nuit
    Elle est un peu extravagante
    Et un peu surréaliste aussi

    Sur le fil rose matinal
    Je sifflais le long du chemin
    Tout cela avait l’air banal
    Je ne me souciais de rien

    Tout à coup une voix timide
    « Une histoire pour trois sous »
    Moi je n’ai pas de liquide
    Et vos histoires je m’en fous

    Ne soyez pas si arrogant
    Avec vos airs de doux rêveur
    J’étais un écrivain important
    Plein d’amour et de douceur

    Je parlais de loups affamés
    De fillettes bien courageuses
    De grands-mères dévorées
    La faim n’est jamais joyeuse

    Et sans prévenir tout à coup
    Des grands yeux se sont ouverts
    J’ai entendu un rire de loup
    Et la voix de ma grand-mère

    Le réveil était aussi violent
    Qu’une nuit froide et noire
    Il y a des rêves si déconcertants
    Qu’on dirait des cauchemars

    Comment by Armando — 27 janvier 2019 @ 3:44

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