En vos mots 470
Alors que je viens tout juste de valider les commentaires déposés sur la toile de la semaine dernière, il est l’heure de procéder à l’accrochage du tableau de la semaine. Mon choix s’est arrêté sur une toile de l’artiste russe Nikolai Reznichenko qui combine lecture et musique, et pour laquelle j’ai eu un véritable coup de foudre.
Elle est maintenant vôtre, prête à se laisser emporter par votre imaginatio et à s’offrir à vos mots, mais aucun texte déposé ne sera validé validé avant sept jours, comme le veut l’habitude.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Se promener sur ton archer, ô violoniste, nous t’écoutons…
Nous n’avions aucune empreinte de note ni de portée de bien fondées. Nous n’avions point entendu la corde, ni ne saurions en jouer. En aucun cas.
Et qui sut jamais nos musiques, et sut jamais le titre de nos morceaux ? Et qui serait un jour le chef d’orchestre de nos intuitions – de nos créations de papier ? En partitions, au départ, à la réussite de nos inventions…
Nos musiques se sont installées au bout du monde dans des grands champs de blé. Et nous n’arrivons jamais à en voir le jeu, seuls, parmi les musiciens mort-nés…
Comment by Cavalier — 16 avril 2016 @ 4:44
Moi je n’avais plus d’envie
Plus de tendresse pour personne
Tu m’as parlé de l’Italie
Et des enfants de Vérone
Il paraît qu’on peut s’aimer
D’un seul cœur pour toujours
Et que Juliette Capulet
S’est suicidée par amour
Dire que ces amours éphémères
Depuis une si longue éternité
Dorment dans nos étagères
Parmi tant d’amants oubliés
Moi je n’avais plus d’envie
Plus d’arpèges doux et magiques
J’étais comme un printemps sans vie
Sans couleurs ni musiques
Tu m’as dit prends le départ
Regarde les oiseaux dans le ciel
Ouvre ton cœur à Mozart
À Paganini ou à Pachelbel
Ne te laisse pas vieillir
Comme un livre dans l’étagère
Il y a tant de choses à découvrir
Et vivre ne connaît pas de frontières.
Comment by Armando — 17 avril 2016 @ 1:50
Nous sommes bien d’accord
Écrire est une aventure
Mais qui est né d’abord
L’encre ou l’écriture…
Il n’y a pas de l’autre sans l’un
Comme ciel et nuages
Ils se tiennent par la main
Pour que le mot voyage
C’est comme la grande inconnue
Du 6 qui à l’envers est un 9
Et bien malin celui de nous
Qui entre la poule et l’œuf…
Avec de l’encre de sang ou bleu azur
En braille ou bien en lettres d’or
Écrire est la seule aventure
Peu m’importe qui est né d’abord…
Comment by Armando — 17 avril 2016 @ 3:00