Lali

24 février 2008

En vos mots 46

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

toutain

C’est chaque dimanche un choix difficile. Il y a tant de toiles que j’aimerais vous offrir. Tellement de toiles qui sont prêtes à ce que vous les racontiez en vos mots. Si bien que je reste longtemps dans ma galerie à chercher celle qui vous plaira, qui sera différente de celles déjà offertes, et loin de celle du dimanche précédent.

Et je crois que la toile du jour ne ressemble en rien à celle d’Elaine Marie Fried de Kooning de dimanche dernier, qui a inspiré quelques-uns d’entre vous. Enfin, je ne crois pas!

La toile de Jean-Louis Toutain est là pour votre inspiration, pour vos mots, vos histoires, vos poèmes… que nous lirons dimanche prochain.

Bon dimanche à tous et bonne semaine!

4 commentaires »

  1. Maman Tendresse est toujours présente pour son petit Gilbert. Pour rien au monde, maman Tendresse ne veut manquer ce moment magique avec son fils. Ce sont quelques minutes merveilleuses que Gilbert partage avec sa maman. C’est le cadeau de la journée.
    Chaque soir, sans exception, maman Tendresse lit une histoire à son fiston. Ce soir-là, Gilbert souhaitait écouter une très belle histoire.

    « Dis, maman ! Tu me racontes l’histoire…tu sais… celle des Libellules ? »

    « Ah oui ! Je vois…c’est également une chanson. Te rappelles-tu, nous l’avons écoutée ensemble et tu avais beaucoup aimé ? Te souviens-tu du nom du chanteur ? »

    « Oui, oui, je me rappelle, c’est Yves Duteuil »

    D’accord, je vais la lire…

    Lucille et les libellules

    Deux ou trois libellules en vol
    Troublaient Lucille
    Sur le chemin de son école
    En pleine ville
    Ces libellules en ville sont folles
    Se dit Lucille
    Qui les attrape avec un fil
    Et puis s’envole

    Deux ou trois libellules en vol
    Portaient Lucille
    Deux ou trois hirondelles en file
    Suivaient leur vol
    Elles sont arrivées sur une île
    Si loin de son école
    Que les lumières de la ville
    Sont des lucioles

    Les libellules disaient « Lucille
    À notre école
    Vois, c’est facile, tu bats des cils
    Et tu t’envoles… »
    Comme elles prononçaient ces paroles
    Au même instant Lucille
    Entendit au loin dans la ville
    Sonner l’école

    Deux ou trois libellules en vol
    Suivaient Lucille
    Sur le chemin de son école
    En pleine ville
    Pressant le pas, souple et gracile
    Lucille frôlait le sol
    Battant des cils d’un air tranquille
    Vers son école

    Gilbert écouta maman Tendresse et son visage était rayonnant comme un soleil.

    A la fin de l’histoire, sa maman lui donna un doux baiser sur le front mais son fils était déjà au royaume extraordinaire des libellules pour toute la nuit.

    Comment by Denise — 26 février 2008 @ 11:57

  2. CHUT MAMAN! LIS!

    -« Bonjour »,dit le petit prince.
    -« Bonjour », dit le marchand.

    C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l’on n’éprouve plus le besoin de boire.

    -« Pourquoi vends-tu çà? » dit le petit prince.

    -« C’est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine. »

    -« Et que fait-on des cinquane-trois minutes? »

    -« On en fait ce que l’on veut… »

    -« Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine… »

    (extrait du Petit Prince de St Exupéry)

    « Et toi Pierrot, qu’est-ce que tu ferais de cinquante-trois minutes de liberté? »

    Chut maman! Lis!

    Comment by Flairjoy — 27 février 2008 @ 9:22

  3. On dit que je suis grosse, mais je ne suis pas grosse !
    Non, tu es même gracieuse.
    Moi, on me dit que je suis tout petit, mais je ne suis pas petit !
    Non, tu es déjà grand.
    Moi, on me dit que je n’ai pas de pieds, mais j’ai des pieds !
    Oui, tu as l’air de danser.
    Moi, on me dit que je n’ai pas de mains, mais j’ai des mains !
    Oui, tu aimes les réchauffer.
    On me dit qu’il faut que je mette une belle robe !
    Mais tu as la plus jolie robe princesse.
    On me dit qu’il est tard et que le marchand de sable….
    Ne les écoute pas, ils mentent ! C’est l’aube !
    L’aube ?
    Oui, l’aube de l’amour.

    Comment by Reine — 1 mars 2008 @ 9:05

  4. Pour qu’il n’ait pas peur dans le noir
    Maman, assise au bord de son lit
    Lui racontait une belle histoire
    Comme elle le faisait chaque nuit

    La voix douce de maman était là
    Pleine de douceur et de vie
    Daniel s’endormait à chaque fois
    Heureux, avant la fin du récit

    Cette nuit-là cependant
    Il était un peu exalté
    Qu’y a-t-il mon enfant
    Veux-tu m’en parler ?

    Maman, veux-tu me raconter encore
    L’histoire de ce petit garçon
    Qui voulait tellement fort
    Qu’on lui dessine un mouton.

    Comment by Armando — 1 mars 2008 @ 10:55

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