Lali

28 décembre 2014

En vos mots 403

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

KLEITSCH (Joseph) - 2

Pour ce dernier dimanche de l’année, j’ai choisi pour vos mots cette lectrice peinte par Joseph Kleitsch parce qu’il y a quelque chose de déterminé et de nostalgique dans son regard. Comme si elle s’apprêtait à faire un choix, à poser un geste irrémédiable. Presque comme si son propre sort dépendait de ce qui se trame depuis un moment.

Mais ce n’est peut-être pas le cas. Il se peut qu’elle soit simplement en train de rêver ou de penser à tout ce qu’elle a à faire aujourd’hui. À vous de nous le dire. À vous de nous raconter en vos mots ce que cette lectrice vous inspire.

C’est avec bonheur que nous vous lirons en 2015, puisque les commentaires ne seront pas validés avant dimanche prochain, comme le veut l’habitude.
D’ici là, bonne semaine et bonne fin d’année à tous!

3 commentaires »

  1. Elle était assise à une petite table à côté du grand miroir, près de la porte des toilettes. C’était toujours là qu’on installait les personnes seules, surtout s’il s’agissait d’une dame. Les messieurs refusaient généralement, et demandaient une table du côté de la fenêtre. Voir la rue et ses passants les occupait.

    Elle avait prévu de la lecture. Son livre était terminé. Elle avait pris quelques notes dans un carnet bleu. La carafe d’eau était vide, elle attendait le café et s’était légèrement tournée vers la salle. Jusque-là, je n’avais vu que son profil dans le miroir.

    Son visage aux joues lisses, ses grands yeux bruns un peu rêveurs, son chignon impeccable, sa tenue noire et sobre, sans le moindre bijou, tout en elle respirait la douceur et la modestie. En l’observant je me suis rendu compte qu’elle devait être fort jeune encore. Sans doute à peine une trentaine d’années.

    Que faisait-elle là, seule un dimanche midi ?

    Comment by Adrienne — 4 janvier 2015 @ 2:14

  2. On sourit comme se fanent les roses
    On pleure pour de petites choses
    En rêvant de devenir un jour heureux
    Et parfois on voudrait vivre très vieux

    On n’écoute pas ceux qui vous disent
    Qu’un jour ils s’en iront à Venise
    Écrire leur plus merveilleux poème
    Réapprendre à se murmurer je t’aime

    On manque si souvent de tendresse
    On a abdiqué de nos rêves de jeunesse
    Et on se dit toujours que ce sont eux
    Qui nous empêchent d’être heureux

    Le temps qu’on le dise et c’est déjà fini
    On se retrouve si seul et sans amis
    Comme un arbre mourant qui attend
    Qu’on lui dessine un nouveau printemps

    Comment by Armando — 4 janvier 2015 @ 7:37

  3. Hubert pense.

    C’est ainsi qu’elle se tiendrait, la femme de mon rêve, et qu’elle me regarderait. La simplicité de sa mise mettrait en valeur la sérénité de son maintien, ses traits nobles, son sourire, sa modestie, tout ce que j’apprécie chez elle. Nous attendrions de boire un thé, un café, un chocolat chaud, nous deviserions de livres, d’actualité, de la vie à la campagne.

    le temps s’écoulerait, autour de nous, heureux ou mélancolique, qu’importerait ? Elle serait mienne, comme sur ce tableau, pour toujours…

    Comment by Pivoine — 7 janvier 2015 @ 16:13

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