Lali

18 avril 2010

En vos mots 158

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

tarahteeff-john.jpg

C’est par une toile de l’artiste John Tarahteeff que débute la quatrième saison d’En vos mots puisque, je vous le rappelle, cette catégorie que vous animez et qui vous appartient a fêté ses trois ans d’existence il y a trois jours. Une toile qui ne demande qu’à vivre, qu’à être racontée, qu’à se laisser porter par une histoire qui n’appartient qu’à vous et que nous lirons dimanche prochain, alors que tous les commentaires seront validés d’un seul coup.

Puisse cette toile qui ouvre une nouvelle année ne pas rester muette et vous inspirer!

5 commentaires »

  1. Que je meurs là sous tes mots
    referme-toi ivre de mes maux
    replie ta couverture sur moi
    je veux m’endormir une dernière fois
    tes mots bercent mon âme
    jamais elle n’a connu une telle flamme
    toi qui ne me connais pas
    je ne pourrai plus vivre sans toi
    alors je reste là
    referme-toi sur moi
    emmène-moi dans tes pages
    puisque tu es mon rivage.

    Comment by Lautreje — 23 avril 2010 @ 2:50

  2. La tristesse

    L’âme triste est pareille
    Au doux ciel de la nuit,
    Quand l’astre qui sommeille
    De la voûte vermeille
    A fait tomber le bruit ;

    Plus pure et plus sonore,
    On y voit sur ses pas
    Mille étoiles éclore,
    Qu’à l’éclatante aurore
    On n’y soupçonnait pas !

    Des îles de lumière
    Plus brillante qu’ici,
    Et des mondes derrière,
    Et des flots de poussière
    Qui sont mondes aussi !

    On entend dans l’espace
    Les choeurs mystérieux
    Ou du ciel qui rend grâce,
    Ou de l’ange qui passe,
    Ou de l’homme pieux !

    Et pures étincelles
    De nos âmes de feu,
    Les prières mortelles
    Sur leurs brûlantes ailes
    Nous soulèvent un peu !

    Tristesse qui m’inonde,
    Coule donc de mes yeux,
    Coule comme cette onde
    Où la terre féconde
    Voit un présent des cieux !

    Et n’accuse point l’heure
    Qui te ramène à Dieu !
    Soit qu’il naisse ou qu’il meure,
    Il faut que l’homme pleure
    Ou l’exil, ou l’adieu !

    Alphonse de Lamartine

    Comment by Denise — 23 avril 2010 @ 15:44

  3. Moi je haine toutes ces diners
    Où faut être là, pour exister
    Sourire aux lèvres, mépris au cœur
    Et ça parle de la vie des absents
    La vie des autres c’est passionnant
    Il faut bien y trouver son bonheur

    Moi je parle à mes silences
    Quand la nuit vient veiller
    Le sommeil de mes souffrances
    Et mon envie de pleurer

    Moi je haine toutes ces gens
    Qui me regardent en méprisant
    Tout ce qui n’est pas comme eux
    Tout ce qui n’est pas comme il faut
    Toujours trop maigres ou trop gros
    Pas assez ou alors bien trop pieux

    Et moi je parle à mon cœur
    Comme un ivrogne sans destin
    Et je m’endors en douceur
    Je sais que ça ira mieux demain

    Comment by Armando — 24 avril 2010 @ 5:56

  4. Tu me manques. Tu me manques tant. J’ai ta douceur au bout des doigts, et ton parfum collé au cœur. J’ai de ton rire les éclats, et de tes yeux les perles fines. Dans chaque lumière du matin, je cherche le lait de ta peau. Dans toutes les pénombres, je cherche le rythme de tes respirations. Et je berce jour après jour ton petit corps tout en rondeurs et je t’invente des comptines. Que tu n’entends pas. Tu me manques. Toi que je ne connais pas, toi que j’attends, toi que j’espère. Tu manques à mes jours, tous mes jours vides qui débordent tristement, de tant d’amour à offrir. Je voudrais ta tête dans mes mains, toi mon tout petit, toi mon impossible enfant … je voudrais ton sourire quand mes mains te dessinent, que mes baisers font fleurir ton nom à fleur de peau, toi mon enfant qui dort encore dans mes rêves …

    Comment by Chris — 25 avril 2010 @ 7:58

  5. Tous en déséquilibre
    les mots m’abandonnent
    En ce lieu obscur
    mes racines par moitié enfouies
    se lisent en une autre dimension
    Ta chair, ton sang
    ton reflet dans le miroir
    colorent mes pensées
    Repliée dans ton silence
    qui suis-je en solitaire
    Qui es-tu ma muse essentielle
    ma blessure originelle
    mon tendre manque
    Ô morsure de l’attente
    en ma vie ici-bas
    Heureux sera ce jour
    où rassemblées
    fera de chacune un entier
    pour l’éternité

    Comment by Chantal — 30 avril 2010 @ 5:40

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