En compagnie de Mallarmé 3
La lectrice peinte par Malcolm T. Liepke s’est longuement attardée sur un poème de Mallarmé. Un seul. Dont elle a voulu retenir chaque mot avant de repartir.
Si tu veux nous nous aimerons
Si tu veux nous nous aimerons
Avec tes lèvres sans le dire
Cette rose ne l’interromps
Qu’à verser un silence pire
Jamais de chants ne lancent prompts
Le scintillement du sourire
Si tu veux nous nous aimerons
Avec tes lèvres sans le dire
Muet muet entre les ronds
Sylphe dans la pourpre d’empire
Un baiser flambant se déchire
Jusqu’aux pointes des ailerons
Si tu veux nous nous aimerons.
Un très beau poème que j’ai plaisir à lire et à relire ! Comment dire , à la fois simple et compliqué , non ce ne sont pas les termes qui conviennent , mais moi , je n’ai pas l’art de bien dire ce que je ressens ! Alors tout simplement , il me convient bien !
Bonne journée Lali , merci !
Comment by lanourse — 26 avril 2010 @ 3:21